Service back-end

Back -end : quelles sont les différentes technologies utilisées ?

Le back-end représente la partie invisible (par l’utilisateur) d’un site Web ou d’une application, mais qui est indispensable à son fonctionnement. Tout comme il est important de développer le front-end (partie visible par l’utilisateur), le développement back-end est incontournable, puisqu’il construit les piliers essentiels au fonctionnement de l’application/site Web.

Il s’agit de la base de données et du serveur d’hébergement. Le premier stocke toutes les données nécessaires au fonctionnement (l’ID de l’utilisateur par exemple) et le second stocke tous les constituants du front-end (fichiers, design, etc.). Pour se faire, le développement back-end nécessite un certain nombre de technologies. Lesquelles ? On vous en dit plus.

Utilisation de Node.js dans le cadre du service back-end

Il s’agit d’une plateforme prenant appui sur le moteur JavaScript de Chrome. Ce moteur est connu pour développer en temps record des applications réseau rapides et évolutives. Grâce à son modèle événementiel aux E/S non bloquantes, Node.js est léger et efficace.

Il est d’une grande utilité pour les applications qui doivent gérer d’importants volumes de données en temps réel sur des dispositifs distribués. Son principal avantage réside dans le fait qu’il soit basé sur un langage déjà connu des développeurs (le langage Javascript) et compatible aussi bien avec le front-end qu’avec le back-end.

Quant à ses autres avantages, il s’agit de son système de paquet intégré (NPM), de sa performance digne du moteur V8 et du fait qu’il ait une licence MIT (logiciel libre). En dehors du langage Javascript, Node.js utilise également Python, Java, PHP, Net, C++, Go, C, Ruby et Swift.

Utilisation de Laravel dans le cadre du back-end

Il s’agit d’un framework PHP open-source côté serveur. Cela veut dire qu’il est dédié à la réduction le temps du temps de développement des applications, sans oublier de répondre efficacement aux difficultés que rencontrent souvent les développeurs.

Lavarel est utilisé dans la création d’applications complètes. Ces dernières nécessitent un back-end pour gérer des fonctionnalités telles que les comptes d’utilisateurs, les exportations, la gestion des commandes, etc.

Ses avantages sont équivalents à ses fonctionnalités intégrées. Il s’agit de :

  • son test automatique ;
  • sa cartographie objet relationnelle ;
  • son système d’authentification complet ;
  • son système d’emballage modulaire avec gestion des dépendances ;
  • et son interface de ligne de commande (CLI) fournie avec des dizaines de commandes prédéfinies.

En dehors de tout cela, Lavarel offre un environnement de développement portable et virtuel.

Utilisation de Java dans le cadre du back-end

Il s’agit à la fois d’un langage et d’une plate-forme informatique. Son installation est indispensable au fonctionnement de nombreux sites Web et applications. D’ailleurs, plus le temps passe, plus le nombre d’applications et de sites Internet ne pouvant fonctionner sans Java augmente.

Cette plate-forme (et langage) a l’avantage d’être rapide, sécurisée et fiable. De plus, c’est un langage parfaitement adapté aux développeurs débutants. Java n’est pas idéal pour la programmation procédurale, mais plutôt pour la programmation orientée objet qui est indispensable à une bonne gestion de la complexité d’une application dans le monde réel.

Cette technologie a de nombreux avantages dont le multithreading, l’extensibilité, la gestion de la mémoire, la haute sécurité et le support communautaire, pour ne citer que ceux-là. Il s’agit d’une technologie polyvalente et très conviviale.

Java s’utilise avec divers frameworks et outils comme Spring, Hibernate, Angular, React, AWS, Docker et J2E/J2EE. Il s’agit simplement d’un langage incontournable en entreprise.

Utilisation de Spring dans le cadre du back-end

Il s’agit de l’un des meilleurs frameworks back-end utilisés par les développeurs informatiques pour mettre en œuvre des tâches de développement Web back-end. Ce framework open-source est utilisé pour la construction et la définition infrastructurales des applications Java. Spring est connu pour faciliter le développement et les tests de ces applications.

En matière de fonctionnalités, cette technologie fait preuve d’une grande richesse : la gestion transactionnelle, la gestion des exceptions Java Data Base Connectivity et un MVC ou Modèle-vue-contrôleur (motif d’architecture logicielle destiné aux interfaces graphiques). Il faut soulever que ce motif architectural offre aux développeurs la possibilité d’ajouter diverses fonctionnalités Java.

Project jakarta JEE et back-end

Jakarta EE est le nouveau nom qui a été voté par la communauté pour remplacer Java EE. Ce projet de la fondation Eclipse a pour but de favoriser la définition des implémentations de référence, le développement des spécifications d’API (Application Programming Interface) et des TCK (kits de compatibilité technologique) pour les implémentations de serveurs d’applications Java.

Jakarta EE est essentiellement dédié à la mise en place d’une collaboration communautaire et d’une innovation ouverte pour le cloud. Avec cette technologie, le développement back-end des applications d’entreprise est basé sur les caractères portable et moderne.

Jakarta EE regroupe des spécifications. Cet ensemble permet aux développeurs Java du monde entier de gérer des applications d’entreprise Java natives dans le cloud. Ces spécifications sont assemblées dans une seule spécification de plate-forme complète ou Web. Toutefois, elles peuvent également constituer une spécification individuelle.

Akka-io et service back-end

Cette technologie est un toolkit. Il est utilisé pour la programmation orientée message. Les applications développées sont orientées de façon simultanée. Elles sont réactives, distribuées et résilientes pour Java et Scala. Akka-io est fondé sur le design pattern Acteur/Modèle. Ce dernier est en effet optimisé pour la Java Virtual Machine (JVM).

Cette technologie constitue un framework puissant et réactif pour la JVM. Elle fait également office d’une bibliothèque très performante. Avec cet acteur réactif, il est possible de faire jusqu’à 50 millions de messages sur une même machine. Par ailleurs, les activités d’environ 400 millions d’utilisateurs de streaming et de jeux sont alimentées par la technologie Akka-io.

Enfin, sur 50 études de cas et histoires communautaires, 78 % (soit 39 études de cas et histoires communautaires) se servent de cette technologie. Parmi les nombreux clients satisfaits figurent Walmart, WhitePages, Huffington Post, Gilt, Hootsuite et bien plus encore.

La machine learning et le service back-end

La machine learning est avant tout une technologie d’intelligence artificielle (IA). Elle est utilisée pour permettre aux ordinateurs d’apprendre sans avoir clairement été programmés à cette fin. Si le Big Data est considéré comme l’essence de la maching learning, cette dernière offre l’avantage de tirer le meilleur du potentiel du Big Data.

Cependant, il faut préciser que la formation et le développement des ordinateurs via la machine learning nécessite des données à analyser qui servent par la même occasion de base d’entraînement pour les ordinateurs.

Les ingénieurs en maching learning ont la particularité d’être spécialisés dans le back-end. De ce fait, ils sont considérés comme des développeurs back-end. Dans le développement back-end, la machine learning offre de nombreux avantages aux développeurs, notamment :

  • la présence en dehors des heures de travail qui a pour conséquence une bonne réactivité ;
  • un gain de temps considérable lié à aux réponses à de simples problématiques ;
  • une optimisation continue due à l’analyse des données et de la sémantique (des analyses de plus en plus peaufinées induites par l’interaction continue du chatbot).

Cette technologie montre à quel point l’intelligence artificielle est importante pour les sites Web ou applications d’entreprises.

La Business inteligence et le développement back-end

Encore appelée informatique décisionnelle, la BI (Business Intelligence) représente non pas une, mais un ensemble de technologies. Ces dernières sont essentiellement utilisées par les entreprises dans le cadre d’analyses de données visant à affiner les processus décisionnels.

Le développement back-end est souvent sous-estimé dans les processus de Business Intelligence. Pourtant, il s’agit d’une technologie nécessaire à une Business Intelligence complète. De ce fait, le professionnel ou expert en développement back-end est aussi important que le développeur front-end.

Certains leadeurs vont même jusqu’à qualifier une Business Intelligence sans back-end de voiture sans moteur. Quelle que soit la taille d’une entreprise (TPE, PME, grande ou très grande entreprise), son secteur d’activité ou toute autre caractéristique la concernant, le développement back-end doit être inclus dans la Business Intelligence pour que le processus soit aussi abouti que possible.

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